mercredi 29 décembre 2010

Retour sur le festival de Vincennes

Les 4 et 5 décembre derniers, avait lieu à l'hippodrome de Paris-Vincennes, le second Week-end BD de Vincennes.
Je ne connaissais pas les lieux, ni l'univers des courses hippiques. Impressionnant. Ces gens qui crient et qui sautent sur place devant les dizaines d'écrans placés tous les 10m de toutes les salles, afin d'encourager leurs poulains. Des familles viennent y faire leur balade du week-end. Un univers, j'vous dis.
C'est comme toutes les passions, j'imagine. Quand on tombe dedans...
Les parieurs devaient ainsi halluciner de voir des gens se cailler les pognes à dessiner sur des bandes dessinées que leur tendaient d'autres, pas moins tarés d'attendre là dans le froid.
Oui, parce qu'il faisait glacialement froid dans ce grand hall. L'avantage d'un festival qui a lieu à 10 minutes de chez soi, c'est que le lendemain, on ramène ce qui manquait. En l'occurence, un énoooorme pull.
A Vincennes, c'était la première fois que je dédicaçais sur le stand de ma maison d'édition. Des ronds dans l'O. Du coup, j'ai pu faire connaissance avec la plupart de ses auteurs. Que je retrouverai avec joie à Angoulême. Vous pouvez trouver les liens de leurs sites sur la droite du blog. C'est super bien fait.

Si échanger avec les collègues, est une chose très appréciable dans les festivals, les multiples rencontres avec les visiteurs sont également toujours sympas. Des plus jeunes qui vous regardent avec des yeux grands comme ça (ça se voit pas, mais j'écarquille les yeux, là), des moins jeunes qui vous demandent des conseils, des encore moins jeunes, mais pas moins  passionnés... Et puis, quand on dédicace près de chez soi, on a souvent des visites surprises d'amis ou de familles. Toujours plaisant.
De temps en temps, certains lecteurs tiennent des blogs, et on y retrouve nos dédicaces quelques jours après. Comme Myrtille ou Orel.
L'un des objectifs des organisateurs du festival de Vincennes, semblait d'attirer le public des parieurs, vers les stands BD, et celui de la BD, vers les bornes des paris. Raté. En 2 jours, j'ai  vu une seule personne qui était là pour les courses, et qui en profitait pour se balader entre les stands. Une exception, ce curieux. Dans le sens inverse, les bédéistes ne semblent pas avoir mordu à la folie équestre.
Pour illustrer ce souhait à travers les pages du Paris-Turf du jour, on nous avait commandé avec 3 collègues des ronds dans l'O, à chacun, un dessin sur le thème des courses hippiques. Gros manque de respect de leur part, car au final, nos dessins promis à être mis en avant, avec petite bio de l'auteur qui va bien, ne sont parus qu'en minuscule dans des recoins du canard. Bon, du coup, le dessin, je vous le poste ici. Au moins, il sera apprécié à sa plus juste valeur.
© Robin Walter

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