mardi 1 février 2011

Retour sur Angoulême 2011

Me voici de retour après un séjour angoumoisin.
Car il n'est pas question de week-end, comme pour les autres festivals BD, mais bien de séjour.
4 jours exactement. C'est la durée de cette fête consacrée au 9ème art.
Je connaissais le salon, en tant que simple visiteur. Je savais à quoi m'attendre, au niveau de la foule, par exemple. Et puis Angoulême, j'y ai vécu une dizaine de mois. Je n'étais pas en terrain inconnu.
Mais évidemment, je n'avais jamais passé 4 journées consécutives à dédicacer de 10h à 19h.
En fait, le rythme est crescendo. Le jeudi, on commence doucement, le vendredi, déjà, le nombre de visiteurs augmente. Mais le samedi, c'est la folie. J'étais pourtant prévenu ! Et comme on ferme les portes au public à 20h ce jour-là, je vous assure qu'on le sent passer le samedi. Le lendemain, c'est plus cool.



Je vous parle de foule, mais il est temps de personnaliser un peu mon expérience, et de vous raconter avec qui j'ai passé ces nombreuses heures.
A mes côtés, tout au long du festival, le génial Damien May, auteur des magnifiques Tueuse et Yasmina. Une sympathique rencontre, comme souvent lors des festivals.
Nicolas Trève, le dessinateur du fantastique La jeune fille au Corbeau, a pu venir le premier jour. Un peu déçu de le voir partir si tôt. Encore plus de ne pas avoir eu avec nous Loïc Saulin, Jérôme Farrugia ou encore Florentine Rey que j'avais eu plaisir à rencontrer au salon de Vincennes, en décembre dernier. Des Ronds dans l'O y avait également réuni ses auteurs.



Dés le jeudi, je me suis coltiné mon belge préféré, Nicolas Dandois, auteur de l'excellent Napoléon. Je l'avais rencontré au salon de Vincennes.
J'ai pu échanger avec Damien Vanders, venu quelques heures, dédicacer le collectif En Chemin elle rencontre (tout comme Charles Masson que je n'ai malheureusement croisé que furtivement). Un autre auteur Des ronds dans l'O, avec qui je n'ai malheureusement pas eu le temps de discuter, Arnaud Quéré (L'an 2000, Un air de paradis). Ce sera pour une prochaine fois, j'espère.
J'ai eu également à supporter 4 jours Marie Moinard (éditrice et scénariste d'En Chemin...) et le passionnant passionné François Boudet. Merci à eux pour tout ce qu'ils ont fait, font et feront. Malgré les courants d’air frais et la fatigue accumulée, on s’est bien amusé, aussi bien la journée que les soirées !



Et puis, il est toujours agréable d’échanger avec les lecteurs (nombreux retours positifs et encourageants), de rencontrer les journalistes ou autres « amis facebook » de l’univers des bulles. Je vous tiendrai au courant des diverses interviews que j’ai pu faire, et d’un documentaire qu’il faudra voir, sur la BD Noir&Blanc.
Par contre, je n'ai pas trouvé le temps de visiter quelque expo que ce soit, ni de me balader dans les autres bulles... Mais cela reste une bien belle première. Tout s’est bien passé pour moi. De belle rencontres, des retrouvailles, la centaine d’exemplaires de KZ Dora qu’il restait, ont été vendus… (Et oui ! Rupture de stock ! Si vous tenez à avoir la première édition, filez dans vos librairies !)



Dimanche, en fin de journée, on apprenait le nom du grand prix d'Angoulême, Art Spiegelman ! L'auteur du cultissime Maus sera donc le président de la prochaine édition du festival... Vivement.

PS : Merci à François pour les photos. Si vous en voulez encore, allez visiter le blog Des ronds dans l’O.

2 commentaires:

  1. Sympathique compte-rendu Robin.
    Content d'avoir fait ta connaissance au festival, même si ce fut furtif (l'année précédente j'avais littéralement squatté le stand des Ronds dans l'O), il y aura d'autres occasions :)

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  2. Furtivement ravi également, Yannick !
    A la prochaine !

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